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Enseignement: Entre manque de moyens et absence de volonté de réforme

Jouda Dahmène, membre du Bureau exécutif de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, a indiqué sur les ondes de Mosaïque FM dans Midi Show, que toute réforme nécessite la mobilisation d'importants moyens financiers. "Jusque-là, il n'y a eu que du populisme et de la poudre aux yeux", a-t-elle ajouté.

Elle a souligné qu’il est impossible de procéder à des réformes si la situation financière et morale des enseignants demeure inchangée. "Le budget alloué à l’éducation est en constante baisse, depuis 2011 et certains élèves sont privés de quelques matières de base, vu le manque de cadres enseignants", a-t-elle dit.

Elle a, également, estimé que des professeurs-suppléants travaillent dans des conditions d’"esclavage" et que, souvent, ils trouvent d’énormes difficultés pour rejoindre leurs lieux de travail.

De son côté, Riadh Boubaker, directeur général des programmes au ministère de l’Education, a déclaré que la réforme de l’enseignement n’a jamais été une priorité pour les politiques.

Il a ajouté que l’école n’a pas les moyens de s’adapter aux exigences sociales ce, qui pousse les parents, qui en ont les moyens, à opter pour les établissements privés.